L’événement
Prisma média s’attaque au marché de la presse masculine
Un an après son rachat par Prisma média, The Good life se réinvente, le 20 mars, avec l’ambition de séduire le public masculin grâce à une offre lifestyle premium et singulière. Repensé pour une cible CSP+ moderne, curieuse et en quête d’expériences authentiques, le magazine place le lecteur au cœur de sa transformation. Bien plus qu’une nouvelle formule, Prisma média orchestre un changement en profondeur, avec un nouveau claim qui donne le ton : « Le magazine sérieusement hédoniste ». « Plus qu’un magazine, nous voulons qu’il soit un compagnon du quotidien », précise son rédacteur en chef, Paul Miquel.
Le nouveau numéro de 250 pages est constitué en trois parties. La première présente les « tentations », une sélection d’articles sur la mode, la beauté, les expositions et les livres. La seconde se consacre aux voyages, « mais ailleurs et autrement », assure-t-il. La troisième privilégie les « inspirations », des rencontres fortes et des personnes authentiques pour se questionner ou s’identifier. A la tête du projet, le groupe s’appuie sur trois amoureux de la presse : Paul Miquel donc, entouré d’Anne Boulay, consultante en média haut de gamme, et de Yorgo Tloupas, directeur artistique expert en design graphique, qui signe un nouveau logo et une identité visuelle sur mesure pour les trois sections.
Avec ce numéro de relance, qui a été tiré à 50 000 exemplaires, Prisma média espère conquérir de nouveaux lecteurs et accroître la diffusion de The Good life, mais cette opération constitue aussi la première pierre d’une stratégie visant à « développer une offre masculine premium au sein du pôle luxe, souligne Philipp Schmidt, le directeur général du groupe. Et ce n’est que le début », car le groupe s’apprête à lancer prochainement la déclinaison hommes de Harper’s bazaar. « Nous avons de grandes ambitions sur ce marché, dont nous étions absent jusque-là », nous avait expliqué Claire Léost, la présidente du groupe, dans les colonnes des Clés de la presse en décembre dernier.
Chloé Fournier