Une édition passée au crible
Midi olympique puissance 1000
Midi olympique vert publie ce 21 mars son 1000ème numéro. Créée il y a dix-neuf ans pour proposer le vendredi, avant les matchs du week-end, un complément au journal du lundi (qui existe depuis 1929), cette édition a très vite trouvé sa place dans l’écosystème de la marque. « Nous nous sommes rendu compte, en fin d’année dernière, que la fin du tournoi des 6 nations allait coïncider avec ce numéro 1000, et que cette longévité méritait d’être célébrée, nous explique Emmanuel Massicart, directeur délégué de Midi olympique. Et ce n’est pas anodin au moment où la presse est en difficulté ».
Pour célébrer cet anniversaire, la rédaction a imaginé un cahier spécial de 12 pages (qui s’ajoute au numéro habituel de 28 pages) pour revenir sur les grandes heures du journal, en s’appuyant notamment sur les souvenirs de l’équipe fondatrice, mais aussi sur les évolutions du rugby et ses événements clés, issus de l’actualité ou des coulisses de ses grands moments d’histoire, sans oublier un grand entretien avec Marc Lièvremont qui débutait sa carrière d’entraîneur en 1986, avant de devenir sélectionneur, puis homme de médias. « Le passage au rythme bihebdomadaire nous a permis de franchir un cap, en nous apportant agilité, souplesse et engagement, souligne Emmanuel Massicart. Le renforcement de la rédaction a été le détonateur de notre transformation digitale et du développement de nouveaux formats éditoriaux, comme les longs formats, sur le print comme le digital ».
Cap sur la vidéo
Ce n’est pas un hasard si la diffusion des deux magazines affiche des progressions à deux chiffres en 2024 (+11,66% pour l’édition rouge du lundi, à 47 260 exemplaires ; et +16,38% pour l’édition verte du vendredi, à 32 847 exemplaires) et continue de surfer sur la vague de la coupe du monde de rubgy, organisée en France en 2023. « Nos ventes au numéro sont plutôt stables, mais c’est sur le numérique (notamment sur le site Rugbyrama, NDLR) que la progression est plus forte », précise-t-il. Résultat, les abonnements numériques représentent désormais près de 50% de la diffusion (34% pour la vente au numéro et 16% pour l’abonnement print).
Et ce n’est pas fini, car l’une des priorités d’Emmanuel Massicart pour 2025 est d’accélérer encore sur la vidéo, que ce soit sur le site ou les réseaux sociaux. « Notre offre digitale est de plus en plus forte et se traduit par des audiences en progression et une croissance de notre portefeuille d’abonnés numériques, grâce à un bon dosage entre le gratuit (toute l’actualité du rugby avec Rugbyrama) et le payant (le meilleur du rugby avec Midi olympique) », assure-t-il. Mais sa stratégie repose aussi sur le renforcement de l’interactivité avec ses lecteurs, le développement de l’événementiel ou le lancement de hirs-séries.
Didier Falcand